Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit :
– « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! » Et le colibri lui répondit :
– « Je le sais, mais je fais ma part. »
Cette légende d’origine amérindienne, a inspiré Pierre RABHI, biologiste, pionnier de l’agriculture écologique, romancier et poète français.
Le nom de cet oiseau a donné naissance, en 2007, au Mouvement Colibris, dont Pierre Rabhi en est le fondateur. L’objectif de cette association ? Développer des alternatives à nos sociétés urbaines trop pressées en s’appuyant sur la capacité de chacun à changer de modes de vie. Incarner ce changement dans des expériences alternatives fondées sur un nouveau modèle de société comme l’autonomie, l’écologie, l’humanisme ou encore la décroissance en est leur vocation. Des valeurs saines auxquelles j’adhère en tout point de vue.
Pierre Rabhi parle de son Mouvement :
Que comprendre de cette jolie citation animalière ? Ouvrir les yeux sur le devenir de la planète, re-responsabiliser l’individu, qu’agir à son niveau de simples gestes mis bout à bout avec d’autres actions allant dans le même sens de préservation de l’environnement est efficace.
Quoi de mieux qu’un dessin animé pour illustrer cette magnifique histoire pleine de sens et d’espoir ? Elle est racontée (in english) parWangari Maathai, première femme africaine à avoir reçu le Prix Nobel de la Paix pour son engagement en faveur de l’environnement :
Cette histoire a par ailleurs été contée et chantée par Zaz. C’est ainsi, tout en musique que la chanteuse apporte sa « goutte » face à ce défi écologique :
« Ne pouvant produire sans épuiser, détruire et polluer, le modèle dominant contient en fait les germes de sa propre destruction et nécessité d’urgence des alternatives fondées sur la dynamique du Vivant . » Pierre Rabhi.