Nespresso, filiale du groupe Nestlé, rendue célèbre par son « What else » (« Quoi d’autre » pour les non-anglophones) est le leader du marché du café en dosette. Présents dans plus de 50 pays, les magasins au café-chic vanté par notre ami Georges ne cessent de fleurir à travers le monde. Qui dit plus de boutiques, dit inéluctablement plus de capsules.
Ces dernières, après dégustation, constituent une avalanche impressionnante de déchets due essentiellement à leur conditionnement en capsule d’aluminium (contrairement aux autres modes de préparation).
Même si en Suisse (lieu de création de la société) et en Allemagne, Nespresso avance que le taux de recyclage est de moitié, ce pourcentage est très inférieur dans l’hexagone.
Des sociétés sont ainsi chargées de récupérer les capsules usagées rapportées par les aficionados des dosettes colorées. Mais comment se rend le client aux points de collecte ? A pied serait préférable. Comment sont acheminées les capsules jusqu’au centre de recyclage ? Par camion naturellement. Autant d’étapes intermédiaires produisant une empreinte écologique élevée (dépenses énergétiques en carbone, eau ou encore en électricité) créant ainsi une vive polémique pour les défenseurs de l’environnement.
Même si Nespresso affirme que d’ici quelques années, 75 % des capsules vendues dans le monde seront récupérées et traitées, le taux de recyclage des capsules est encore très flou.
Pour redorer son image de marque et répondre à ses détracteurs, la société a lancé un programme au doux nom d’ « écolaboration » dont l’une des actions prend la forme d’une carte de géolocalisation permettant de repérer le point de collecte le plus proche de chez soi. Reste à savoir si un clic de souris fera mouche auprès des éco-citoyens.
Restons convaincus que ce geste environnemental sert à quelque chose. Comment faire ? Demandez à Georges, il vous le communiquera.
Sinon, vous pouvez également garder votre bonne vieille cafetière à filtre.
A vos tasses, prêts, partez !
« Boire du café empêche de dormir. Par contre, dormir empêche de boire du café » Philippe Geluck