– 20 % de la population française pour environ 2 % du territoire national ;
– 12 millions de franciliens ;
– 966 habitants / km² répartie de manière inégale sur le territoire francilien. (8 600 habitants / km² en petite couronne mais 218 habitants / km² en Seine-et-Marne)
– ¼ du territoire francilien est urbanisé
– les surfaces cultivées couvrent près de la moitié du territoire régional
– ¼ du territoire est forestier.
L’île-de-France, que du béton ? Que nenni. La région francilienne n’est pas que la ville de Paris. Ce n’est pas non plus uniquement que le château de Versailles, la basilique Saint-Denis, Carré Sénart ou EuroDisney. L’Ile-de-France est une aire urbaine de 30 km de rayon à partir de Notre-Dame de Paname. Et si on prenait un peu le large ?
Sans conteste la région francilienne est agricole même si elle est considérée pour certains (trop de personnes ?) comme une région exclusivement urbaine dépourvue d’espaces naturels. Cette région au huit départements dispose d’une richesse naturelle impressionnante méconnue qui mérite d’être clairement découverte.
Cliquez pour agrandir la carte des réservoirs de biodiversité d’Ile-de-France (2014)
Depuis les années 1970, les efforts de conservations et de mise en protection se sont concentrés sur les enjeux patrimoniaux et naturels à l’image de la création du Ministère de la Protection de la Nature et de l’Environnement.
5 années plus tard, une loi relative à la protection de la Nature au plan régional est adoptée. Car oui, la prise de conscience environnementale et de préservation des espaces de biodiversité est heureusement déjà à l’esprit à cette époque.
Cela conduit l’Etat à créer l’Agence des Espaces Verts d’Ile-de-France : un établissement public permettant d’acquérir forêts et terres agricoles afin de limiter l’urbanisation du territoire en contrepoint des vilains lotissements pavillonnaires homogènes qui détruisent les limites périurbaines franciliennes.
Aujourd’hui, des documents d’urbanisme et des lois existent pour protéger ces espaces de biodiversité comme les ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique), les zones Natura 2000 (site naturel à grande valeur patrimoniale) mais aussi la création de Réserves Naturelles Régionales (11 au total).
La superficie des forêts évolue désormais peu car l’expansion urbaine se fait principalement aux dépens des surfaces agricoles. Cependant, les forêts sont trop fragmentés par les infrastructures de transport au sein des 2 700 km ² de cette verdure horizontale. Toutes celles situées dans un rayon de 20 km de Paris sont enclavés et ne permet pas ou peu le déplacement des espèces animales entre les différentes forêts.
Où sont-elles ? Peu à Paris et en petite couronne. La nature peine à trouver sa place. : la biodiversité et les écosystèmes y sont particulièrement dégradés.
Plus loin, les deux grands massifs forestiers franciliens constituent des pôles majeurs de biodiversité. Lesquels ? La forêt de Fontainebleau et celle de Rambouillet, lieux historiques de la connaissance naturaliste célébrée par de nombreux peintres.
La région francilienne mérite que l’on s’intéresse à elle. Aussi, Vert en ville vous invite à partir à sa découverte au travers de multiples activités qui y sont proposés. Embarquez dans le RER découvrez la richesse naturelle de l’Ile-de-France.
Sportif ? Suis le brame du cerf. Il te montre où arpenter les sentiers de randonnées ou les endroits pour aller faire le singe dans les arbres avec l’accrobranche.
Sac à dos, ticket de métro, rando : easy !
« Ne pas oublier que les villes sont dans la campagne » Germain Nouveau (poète)
Peinture : Les châtaigniers à Osny, Camille Pissarro (1873)