La dame de fer est quasie invisible ces jours-ci, voilée par un nuage grisâtre qui recouvre toute la capitale. Mais les autres grandes villes françaises ne sont pas non plus épargnées.
Ce nuage de pollution, appelée couramment Smog Outre-Manche, est un phénomène perturbateur d’un écosystème établi induit par les activités anthropiques et naturelles. Nous laisserons de côté ces dernières car à Paris, ce ne sont ni les volcans, ni les éruptions solaires qui causent cette épaisse brume. Mot formé par two english words « Smoke » (fumée) et « Fog » (brouillard), le mot smog est employé pour décrire, à l’époque de la Révolution Industrielle, le mélange de brouillard et de fumée qui venait chapeauter la capitale anglaise lorsque les usines fonctionnaient à plein régime.
Le Smog, comment cela se forme ? En situation normale, la température se rafraîchit avec l’altitude, le sol refroidit fortement pendant que tout le monde dort (du moins en France). Dès que le soleil montre le bout de son nez, le sol se réchauffe lentement : les particules polluantes ont ainsi le temps de s’envoler.
En situation de douceur exceptionnelle comme c’est le cas en ce moment, dès le chant du coq et les premiers automobilistes engagés sur le bitume francilien, l’atmosphère se réchauffe rapidement avec le soleil. La différence de température entre le sol et l’atmosphère devient alors élevée. Les polluants émis le matin par les premiers camions et 4×4 se trouvent ainsi piégés sous un couvercle d’air chaud. Ces particules fines ne peuvent donc ne plus s’élever et s’évacuer comme en situation dite normale. Le manque de vent entraînant la faible dispersion atmosphérique des particules fines n’y aide pas.
Parce qu’un dessin vaut mieux qu’une longue explication :
Picture by vertenville